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Il
est bien compliqué de retrouver des traces de
compétitions automobiles en Vendée dans les
années 1950. Et pourtant, c'est à cette époque
que se sont courues les plus importantes courses
automobiles jamais disputées dans le
département. De 1951 à 1956, la ville des Sables
d'Olonne a accueilli les plus grands noms du sport
automobile, dans la cadre de ses Grand-Prix. C'est
ainsi que les pilotes les plus célèbres comme
Jean Behra, Giuseppe Farina, Alberto Ascari,
Stirling Moss ou Maurice Trintignant
ont pu découdre au volant de leur bolides de
Formule 2 sur le circuit tracé autour du Lac de
Tanchet et de la Forêt de La Rudelière.
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1951
La
1ère édition est courue du 20 au 22 juillet
1951. Au programme : des essais le vendredi
20, courses de motocyclettes et de nouveau essais
des automobiles le samedi 21, et enfin les courses
le dimanche 22.
La
course se compose de 2 manches qualificatives de
40 tours suivies s'une finale sur 90 tours. Cette
1ère édition propose un duel entre l'équipe
Gordini forte de 5 voitures et l'équipe Bonnet
qui présente 3 DB. 1 HWM et plusieurs privés
complètent la liste.
L'équipe Gordini est la plus forte et après
avoir gagné les 2 manches (André Simon dans la
1ère, Maurice Trintignant dans la 2ème), elle domine la finale
en remportant les 4 premières places avec dans
l'ordre, André Simon, Robert Manzon, Jean Behra
et Maurice Trintignant.
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1952
En
1952, l'épreuve franchi un cap en accueillant en
plus des équipes françaises, les meilleures
équipes italiennes : Ferrari et Maserati. C'est
ainsi que figure par exemple sur la liste des
participants le champion du monde 1950 Giuseppe
Farina et celui qui allait le devenir en cette
année 1952, Alberto Ascari, tous 2 au volant de
Ferrari 500.
Le
course est disputée le 13 juillet sur une durée
de 3 heures. Les deux Ferrari de Farina et Ascari
ont dominé les essais, mais la Simca-Gordini de
Manzon est en embuscade à la 3ème place de la
grille de départ, alors que Behra (Gordini) ne
pourra participer étant blessé suite à une
sortie de piste aux essais.
Pour la course, la piste est sablonneuse et un
carambolage monstrueux se produit aux alentour du
40ème tour, suite à une sortie de piste de Shell
(Maserati), l'autre Maserati de Cantoni, le
Gordini de Trintignant et surtout les 2 Ferrari de
Ascari et Farina venant se percuter.
La
course continue malgré tout et est remportée par
la Ferrari de Luigi Villoresi, devant la HWM de
Peter Collins et la Simca-Gordini de Johnny Claes
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1953
Suite
au carambolage de 1952, le circuit est modifié
pour 1953 : routes refaites, virages soignés,
ligne droite prolongée. Le tracé passe ainsi
d'une longueur de 2349 m à 2948 m.
Des
grands noms sont encore annoncés, même si les
équipes officielles Ferrari et Maserati sont
cette fois absentes. On retrouve notamment une
forte équipe Gordini composé de 4 voitures,
ainsi que les 2ème (Collins sur HWM) et 3ème
(Claes sur Connaugh) de l'année précédente.
Le
9 août, la course est disputée en 2 manches de
45 tours, le classement s'effectuant à l'addition
des deux. La première manche est remportée par
la Gordini de Jean Behra devant l'OSCA de Louis
Chiron et la Ferrari de Louis Rosier. La Gordini
de Trintignant a abandonné en panne de
transmission. Pour l'honneur, n'ayant plus
d'espoir de victoire, Trintignant remporte la
2ème manche, devant Rosier et Chiron. Comble de
malheur pour l'équipe Gordini, Behra sort de la
piste dans cette manche et abandonne.
La victoire finale revient alors à Louis Rosier
devant Louis Chiron et l'espoir anglais Stirling
Moss au volant d'une Cooper
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1954
Avec
le passage des Formule à 2,5 l., les
Grand-Prix régonaux sont en perte de vitesse et
les organisateurs décident de disputer la course
1954 selon la formule Sport, celle des 24 Heures
du Mans. Le course sera
remportée par Maurice Michy au volant d'une
Maserati A6GCS devant la Jaguar XK120 de Gérard
Laureau.
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La
course n'aura pas lieu en 1955 suite à la
catastrophe du Mans
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1956
Le
circuit de La Rudelière retrouve le bruit des
moteurs le 15 juillet 1956. il a été modifié,
singulièrement raccourci à 2163m, en raison
notamment de l'urbanisation grandissante de la
ville.
La
course des petites cylindrées est remportée par
David Piper sur une Lotus Eleven. La course
vedette est dominée par les Maserati, la 300S de
Benoit Musy devançant la 200S de André Loëns et
la 150S de Guy Michel.
photos © archives
Robert Bosvin
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et ensuite ...
Ayant
perdu de son aura, le Grand-Prix des Sables est
abandonné.
Il faudra attendre une dizaine d'année pour qu'un
circuit renaisse aux Sables d'Olonne sur le site
du Puits d'Enfer. Mais c'est une autre histoire
...
Si
vous avez des informations ou des documents sur
ces Grand-Prix des Sables d'Olonne,
sur le circuit du Puits d'Enfer et sur les autres
courses vendéennes, n'hésitez pas à me
contacter ici
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